Sentier écarlate P4 : Persac - St. Pierre de Maille

Persac

Persac (86190)
La commune est traversée par 34,2 km de cours d'eau dont les principaux sont

  • La Petite Blourde sur une longueur de 10,4 km qui se jette dans la Vienne à Persac,

  • La Blourde sur une longueur de 7,4 km,

  • Les Âges sur une longueur de 6,7 km,

  • La Vienne sur une longueur de 4,6 km,

  • Le Ris d'Oranville sur une longueur de 3,9 km,

  • La Font Bouinot sur une longueur de 1,2 km.

L'évolution du nom de Persac d'après Huguette Chevaux s'est faite ainsi :

  • ecclesias Pairaciaco (entre 1097 et 1100 à St Cyprien de Poitiers)

  • Willemus de Pairacac (1203, Fonteneau t.xx p. 525)

  • Paeressac (1246, maison-Dieu, 127)

  • Perrecac (pouillé de Gauthier f 176)

  • Patriaciacum (1314, chapitre de Chauvigny)

  • Perecat, Peiressac (1383, taux de décime)

  • Payressac (1403, gr. Gauthier f 107)

  • Peyressac (ibid f 193)

  • Peressac (1454, hommage de Montmorillon)

  • Perissac (1479, prieuré de Teil)

  • Persac (1649,bissexte)

Une des origines du "ac" de Persac est "acum" suffixe de propriété d'après Huguette Chevaux, la latinisation d'un suffixe celte "aco" d'après Eric-Vial Généralement du gaulois -acum, qui marque l'emplacement ancien d'une villa gallo-romaine. Ces toponymes sont très souvent construits à partir d’un anthroponyme, et doivent être interprétés comme un domaine associé à la personne désignée. On les trouve particulièrement nombreux dans l’ouest du domaine occitan (influence de la langue d'Oc).

Les origines de Persac : on retrouve de traces d'installation humaine à Persac datant du début de l'ère chrétienne:

De violents combats ont lieu entre les FFI et la Wehrmacht à l’été 1944.
Le 4 juillet 1944, un B17 américain s'est écrasé à Persac.

Monument aux victimes de l'écrasement au sol d'un B17 le 4 juillet 1944 à Persac
En octobre 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté, un sapinqui existait toujours en 1988.

Lieux et monuments
Château de la Mothe
Château de la Brûlonnière
Les arcades de Villars
Église romane Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Persac
La chapelle Saint-Honorat

Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes, il y a sept arbres remarquables sur la commune qui sont:

Gens
Philippe Prevost, seigneur de Beaulieu-Persac, capitaine de vaisseau, qui, au tout début du xviie siècle, détruisit la flotte tunisienne à la Goulette puis participa en 1627 à la défaite des Anglais devant Saint-Martin-de-Ré.

  • En 1603 naissait au château de la Brulonnière le futur amiral de Nucheze qui construisit le port de Rochefort avec Colbert.

  • Antoinette de Mauvise de Villars, vicomtesse de la Besge qui écrivit en 1835 et en 1840, 2 volumes de poésie.

  • Le Baron d'Huart, auteur d'une étude historique Persac et la chatellenie de Calais parue en 1887.

  • Un écrivain, auteur de nombreux ouvrages sur les animaux, M. Robert Wolff (Pseudonyme : Roby).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Persac
http://www.persac.fr/fr/information/83244/memoire-collective
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-persac.html
https://www.tourisme-vienne.com/en/activite/1526/chateau-de-la-mothe

Pindray (86191)

Pindray (86191)

Le territoire communal est arrosé par la rivière Gartempe

Lieux et monuments
Château et pigeonnier de Pruniers
Le prieuré de Saint-Pardoux
Le château de Pindray qui date du xixe siècle

Des traces d'occupation humaine remontant au Néolithique ont été repérées à Pindray. À l'époque romaine, le territoire était parcouru au sud par l'ancienne voie reliant Poitiers (Lemonum) à Limoges (Augustoritum). Cette proximité explique sans doute la présence de nombreux vestiges gallo-romains mis au jour lors des fouilles archéologiques. Des sondages effectués à partir du 19e siècle au Grand-Scot ont notamment révélé la présence d'une villa de plus 50 mètres de long.
La première est citée en 1088 lorsque le seigneur Pierre de Pindray signe, en tant que témoin, une charte capitulaire de Saint-Cyprien.

Au cours du 19e siècle, le service des Ponts et Chaussées organise sur les communes riveraines de la Gartempe des traversées en mettant à disposition de «fermiers du bac» les bateaux (bacs, batelets, bateaux, passe-cheval) contre versement d'une redevance. Entre Jouhet et Pindray, le passage d'eau est aménagé au niveau de la traversée du chemin de moyenne communication n° 80 de Chauvigny à La Trimouille. Un rapport de visite de 1840 fait état d'un bac et d'un bateau en mauvais état.


Gens
Charles de Pindray, aventurier

http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-vienne-chateau-a-pindray-chateau-de-pindray.html
https://inventaire.poitou-charentes.fr/documents/fichiers/inventaires_territoire/vallee-de-la-gartempe/pindray.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pindray
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/pindray/pruniers-chateau-fort-avec-fantome-et-tunnels
https://www.commune-mairie.fr/pindray-86500/

Plaisance (86192)

Plaisance (86192)

La Blourde est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Plaisance

Des reliques ramenées de la ville italienne de Plaisance pourrait expliquer le nom de la commune. Il s'agit d'une ancienne bourgade fortifiée dépendant des châtellenie et sénéchaussée de Montmorillon.

Lieux et monuments
Pierre-levée de Chiroux : dolmen
Château de l'Âge, avec ses douves
Presbytère du xviie siècle
L'église Notre-Dame est du xiiie siècle
L'ancienne lanterne des morts

Gens
Jean-Baptiste Mirel (né le 1er septembre 1834 à Plaisance) est issu d'une lignée familiale de maréchaux-ferrants. Il est maréchal et propriétaire. Il s'unit à Marie Françoise Gransagne en 1863. Il est maire de Plaisance de 1870 à 1878

https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-plaisance-86.html
https://www.commune-mairie.fr/plaisance-86500/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaisance_(Vienne)

Pressac (86200)

La commune est traversée par environ 29,5 km de cours d'eau, comprenant principalement :

  • Le Clain sur une longueur de 10,4 km,

  • Le Préhobe sur une longueur de 5,6 km,

  • Le Payroux sur une longueur de 5 km,

  • La Clouère sur une longueur de 3,6 km,

  • Le ruisseau du Petit Maltard sur une longueur de 1,4 km,

  • Le ruisseau de Torigné sur une longueur de 1,4 km,

  • La rigole de La Font du Puits sur une longueur de 1,2 km,

  • Le ruisseau des étangs sur une longueur de 0,5 km,

  • Le Préobe sur une longueur de 0,4 km.

Lieux et monuments
Des deux arbres de la liberté plantés en mars 1948
L'église Saint-Just de Pressac
L’étang de Combourg, 32 hectares
L’étang de la Bergère, 18 hectares
L'Eglise Saint-Just est le seul monument historique classé du village de Pressac datant du 12e siècle, 15e siècle et 19e siècle

http://www.ajpn.org/commune-Pressac-86200.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pressac
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-pressac.html
https://www.tourisme-vienne.com/fr/ville/pressac
https://www.commune-mairie.fr/pressac-86460/
https://www.tourisme-vienne.com/fr/hebergement/8/326/pressac/village-flottant-de-pressac

Queaux (86203)

Queaux (86203)

La commune est traversée par 19 km de cours d'eau dont le principal est la Vienne sur une longueur de 6 km.

Le nom du bourg proviendrait d'un mot du bas latin : collium, forme tardive de collem qui signifie colline (le choix de ce nom s'explique par la réalité géographique) ou d'un propriétaire gallo-romain appelé Colus

Du fait de sa position sur la vallée de la Vienne et de l'important réseau hydrographique, l'histoire de Queaux commence dès l'époque préhistorique. Le site du bourg actuel servit d'abris, plusieurs grottes se trouvant au lieu-dit Sous Roches. Des outils en pierre polie et taillée, des haches, des racloirs, des amphores et de très belles flèches ont été découvertes.

Le bourg a été construit au bord de la Vienne sur le flanc d'une colline. À l'époque gallo-romaine, le village se trouvait à l'intersection de plusieurs voies dont quelques rues gardent le souvenir. La plus importante reliait Poitiers à Limoges et traversait la Vienne au lieu-dit Chez Renard. Il y a encore quelques décennies, un passeur permettait aux personnes de traverser la rivière en bateau. L'édifice le plus important de cette période sont les thermes mis à jour à la fin du xixe siècle lors de la construction de l'école. La présence de bâtiments gallo-romains est également attestée sur plusieurs lieux de la commune par des tuiles à rebord et des céramiques, en particulier aux lieux-dits En Cloux et la Pommeraie. Deux sites aux noms évocateurs gardent encore leur mystère : la Motte qui conserve des traces d'une construction militaire entourée d'un large fossé rempli d'eau, sans doute une motte féodale, et la Châtreprésentant des structures défensives qui remonteraient à l'époque gallo-romaine ou au haut Moyen Âge.

Lieux et monuments
Le Château de Fougeret
Le Château des Sablonnières
Le Château de la Messelière est inscrit comme Monument Historique depuis 1930
Le Château de Chamousseau
Les Thermes gallo-romains : Ils ont été découverts lors de la construction de l'école à la fin du siècle dernier. Seul témoignage de son existence : une magnifique colonne en pierre sculptée à décor de feuilles imbriquées
L'église de Queaux est dédiée à saint Martin
Une croix hosannière
La fontaine lavoir du Bourg

Gens
Bonaventure Frotier, marquis de La Messelière (V.1656-1711). Maréchal de camp, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, grièvement blessé à la bataille d'Hôchstädt en 1704

https://www.queaux.fr/index.php/hier-et-aujourd-hui/234-historique
https://www.queaux.fr/index.php/hier-et-aujourd-hui/190-patrimoine
https://fr.wikipedia.org/wiki/Queaux
https://www.tourisme-vienne.com/fr/ville/queaux
https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2020/03/PAH-focus-QUEAUX-v4.pdf
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-queaux.html
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/queaux/de-nouvelles-planches-pour-le-lavoir
https://www.lavoirs.org/view-lavoirs-pub.php?page=3&max=21&code=86&sortby=commune&sortdir=DESC
https://www.commune-mairie.fr/queaux-86150/

Saint-Germain (86223)

Le territoire communal est arrosé par la rivière Gartempe.

Le bourg nommé "Le Premilly" (environ une trentaine d'habitants à l'année) est rattaché à la commune, et est situé à moins de trois kilomètres au nord de Saint-Germain. Ce bourg formant un petit village à part, est composé du Bas Premilly et du Haut Premilly. Entre les deux se situe "La Jabouinerie", ancienne ferme, aujourd'hui quasiment abandonnée.

La commune présente des traces de l’occupation du sol dès le paléolithique. Les hommes préhistoriques taillent le silex et fabriquent des outils comme l’indique encore aujourd’hui le toponyme évocateur du site de la “Rochetalière”. Différents sites de la commune ont livré des haches taillées, des bifaces et des pendentifs.
La plus importante voie de communication est la voie romaine, ancienne route militaire qui reliait Poitiers à Bourges. Elle traversait la Gartempe à la hauteur du Gué de Sciaux à Antigny et se poursuivait vers l’est sur la commune de Saint-Germain. Certains tronçons sont visibles entre les bords de la Gartempe et Villiers, partie toujours empruntée par les randonneurs. Cette voie a permis le développement de l’économie locale dès cette époque. On note la présence de ferriers (sites de réduction du minerai de fer) à proximité. La prospection aérienne a révélé également la présence de villae (pluriel de villa : exploitation agricole de l’époque gallo-romaine) gallo-romaines et d’un sanctuaire. Route de Nalliers, un œil averti peut encore retrouver des tegulae (pluriel de tegula, tuile plate qui servait à couvrir les toits à l’époque gallo-romaine) ayant été utilisées dans les murets de pierres sèches plus tardifs.

Lieux et monuments
Site préhistorique de Rochetaillère.
Église Saint-Georges de Saint-Georges-lès-Baillargeaux. La façade occidentale a été inscrite au titre des monuments historique en 1927

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Germain_(Vienne)
https://www.saintgermain86.fr/histoire-et-patrimoine/histoire
https://www.saintgermain86.fr/histoire-et-patrimoine/patrimoine-bati
https://www.vienneetgartempe.fr/wp-content/uploads/2018/04/laissez-vous-conter-stgermain-web.pdf
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-germain-86.html
https://www.visorando.com/randonnee-saint-germain-vienne.html

Saint-Léomer (86230)

La commune est traversée par 9 km de cours d'eau dont le principal est le Salleron sur une longueur de 7 km.

La commune est occupé dès l’antiquité comme l’atteste le site de Mazamas au sud-ouest du bourg qui est daté du ier siècle av. J.-C.

Ce sanctuaire a livré des fragments une gourde en céramique à glaçure plombifère décorée d'une tête de méduse, provenant de l'atelier de poterie de Saint-Rémy .
Au Moyen Âge, le village de Saint-Léomer se développe autour de son église. Les fontaines, nombreuses dans cette région, avaient selon la légende, des vertus curatives, pour certaines maladies et attiraient ainsi des pèlerins.

Lieux et monuments
Les vestiges gallo-romains de Mazamas
L'église Saint-Léomer de Saint-Léomer
Le camp militaire de Montmorillon

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Léomer
https://hal.science/tel-01776562

Saint-Martin-l'Ars (86234)

Hyrdologie
Le Clain, Le Drion et La Clouère traverse le commune.

Le nom du village proviendrait du saint éponyme, apôtre des Gaules et évangélisateur du Poitou au ive siècle. Le suffixe "ars" aurait pour origine le souvenir d'un incendie qui aurait "ardé" le village.

Lieux et monuments
Dolmens
Les dolmens situés au lieu-dit « Les bars-Villaigue » sont inscrits comme monuments historiques depuis 1980. À l’origine, ces dolmens étaient recouverts de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelée tumulus. Une entrée permettait d’y accéder pour y placer les morts. Érodée par le temps et la pluie, la butte s’est dégradée et seules les plus grosses pierres sont restées. Les deux dolmens subsistent aujourd’hui dans les bosquets, au milieu des champs. En effet, avec le développement de l’agriculture intensive, et à partir de 1955, avec le remembrement, nombre de ces dolmens ont été démantelés. Ils restent cependant un témoignage rare d’une époque révolue.

Église Saint-Martin (xie siècle).
Abbaye Notre-Dame de la Réau.
Château (xve siècle-xviiie siècle).

Le Bois de Lareau
Le bois de Lareau est un site classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Il est situé dans le sud-est du département, entre deux cours d’eau : la Vienne et la Clouère. C’est un petit massif forestier de 300 hectares qui occupe un plateau limoneux d’argiles. Ses sols sont profonds mais acides et hydromorphes. Sur ces sols connus sous le nom vernaculaire de "bornais" poussent essentiellement le Chêne sessile et le Chêne pédonculé. En sous-strate, le Houx est fréquent, accompagné du Charme et, localement, du Tremble. La partie est du massif est occupée, quant à elle, par une lande à Bruyère à balais ou « brande » qui ceinture un étang peu profond aux eaux acides et pauvres en nutriments. Ce site à la structure complexe abrite une grande diversité d’espèces végétales et animales ; ce qui justifie sont classement.

Saint-Martin-l’Ars est dans le territoire des Pictons. Dans les années 1860, M. Grellier du Fougeroux reconnaît à Braignart les vestiges d'un atelier de poterie et probablement aussi de tuilerie, avec plusieurs fours.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune33, du 22 juin 1940 au 1er mars 1943, laissant le chef-lieu en zone libre et une faible partie du territoire de la commune en zone occupée. Le 14 juillet 1941, la population manifeste sa volonté de Résistance en fêtant la fête nationale, ce qui était interdit depuis 1940, autour d’un feu de joie et en chantant la Marseillaise

Gens
Joseph-Emmanuel-Auguste-François de Lambertye (1748-1819). Maréchal de camp des armées du roi, il est élu député de la noblesse aux États Généraux pour la sénéchaussée du Poitou le 27 mars 1789

https://www.saint-martin-lars.fr
https://www.saint-martin-lars.fr/la-commune/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Martin-l%27Ars
http://www.ajpn.org/commune-Saint-Martin-l-Ars-86234.html
http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-vienne-chateau-st-martin-ars-chateau-saint-martin-ars.html
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/saint-martin-l-ars/soixante-voyageurs-au-temps-des-trains-et-des-tramways
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-martin-l-ars.html#histoire_patrimoine
https://www.sudviennepoitou.com/toute-l-offre/dolmens-de-villaigue-3627087

Saint-Pierre-de-Maillé (86236)

Le territoire communal est arrosé par les rivières Gartempe et Anglin. La commune se situe en zone de répartition des eaux, où l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernée par le classement en zones sensibles, où une élimination plus poussée des paramètres azote et/ou phosphore présents dans les eaux usées est nécessaire pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation

Saint Pierre de Maillé est l'un de ces villages dont les richesses patrimoniales et historiques sont remarquables. Depuis l'époque préhistorique, le pays a conservé les traces du passage et du séjour des hommes. Les Gaulois y ont vécu puis les Romains ont occupé le territoire. Les Mérovingiens y ont taillé la pierre. Au Moyen Age, on y a construit châteaux et demeures paysannes mais aussi ces édifices religieux dont les vestiges contribuent à la beauté des sites de la village.

Lieux et Monuments
L'église Saint-Pierre est une église rebâtie en 1651 avec, vraisemblablement, quelques éléments des xie et xiie siècles. me son presbytère.
Petit chapelle votive.
Le château de Jutreau
le château de Puygirault
Le château de la Roche-à-Guet ou Roche-Agret
Le château de la Guittière
La distillerie, a été construite en 1942 pour la fabrication d'alcool de betterave et de topinambour.
La grotte de la Guittière
La Basse vallée de la Gartempe

- La grotte des Cottets fouillée à plusieurs reprises a révélé un outillage important de l'époque aurignacienne jusqu'au châtelperronien. Elle a vu séjourner l'homme moderne (Homo Sapiens Sapiens) et l'homme de Neandertal (- 35 000 ans).

- Des dolmens et tumulus datent de l'époque néolithique.

- Des carrières de sarcophages exploitées par les Mérovingiens sont encore visibles sur les falaises des vallées de la Gartempe et de l'Anglin.

- Un trésor de pièces de monnaie gauloises découvert à la Guignoterie est déposé au musée Ste Croix de Poitiers.

- Des vestiges (pierres sculptées) de l'époque romaine ont été extraits d'un site archéologique en grande partie disparu.

- Des châteaux médiévaux dominent la vallée de la Gartempe : La Roche à Gué, la Guittière, Jutreau. D'autres châteaux, plus récents (fin XIXème s.), ont été construits dans le style des châteaux renaissance : Les Cottets, Molante, La Boutinière, Les Escuries. Jusqu'à la Révolution, deux paroisses, St Phèle de Maillé et St Pierre de Maillé, formaient ce qui est devenu la commune actuelle . Deux églises, plusieurs chapelles et une grange à dîme constituent l'essentiel du patrimoine hérité du clergé.

Gens
Saint André-Hubert Fournet (1752-1834) - prêtre, fondateur des Filles de la Croix.
Marie Besnard (1896-1980), poursuivie pour de multiples empoisonnements, est originaire de Saint-Pierre-de-Maillé. Elle a grandi au lieu-dit les Liboureaux que l'on avait appelé ainsi puisque c'était la couche du bourreau du village voisin : Angles-sur-l'Anglin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Pierre-de-Maillé
https://www.saint-pierre-de-maille.fr/index.php/histoire-br-et-patrimoine/280-le-village-et-ses-environs
https://www.tourisme-vienne.com/fr/ville/saint-pierre-de-maille
https://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-pierre-de-maille.html
https://www.sentiers-en-france.eu/randonnees-vienne-86/saint-savin/randonnee-saint-pierre-de-maille