The Lusignan Palette/La palette de Lusignan
The third week in march I spent madly, studying the phenomenal intrigue of my garden in spring. The knowledge that from this drab, brown, dead world life would spring,so much new life, in so many inscrutable ways and that with the time provided by lockdown that i would have the time to experience this so richly and work on my projects about the rivers and places in our region. I had made the work with eggs and fruit, isolating 100’s of colours from very muted and/or exceptionally contrasted starting points. In the garden my wall of aubretia bloomed forth, against a tapestry of greens and I sat and wondered that something so beautiful and harmonious, in a natural setting, if taken inside, to create an interior would create a suite of colours which would potentially be nauseous combinations of bright purples and acid greens. I photograhed a small landscape and set about, again, deconstructing and selecting, re-creating a palette from which to paint an interior. I was placed on a large dose of steroids at exactly this time and did not sleep for at least three days - the drawings in the digital prints were done at 3.30 am -in oil pastels, which I have never used in my life - I was so pumped that I could not even sit, let alone sleep.
These steroids saved my life.
The final images - the soft digital abtracts are so like the pseudo/medical images of the virus created to illustrate its physical form to the public.
I knew I was painting my internal milieu - my internal, beautifully infested body.
I kept thinking - It is a terrible thing to die in the spring when everything else is bursting into life.
La Palette de Lusignan
La troisième semaine de mars, j'ai passé follement à étudier l'intrigue phénoménale de mon jardin au printemps. La connaissance que de ce monde morne, brun, mort, jaillirait la vie, tant de nouvelles vies, de tant de manières impénétrables et qu'avec le temps que m'offrait le confinement, j'aurais le temps de le vivre si richement et de travailler à mes projets sur les rivières et les lieux de notre région. J'avais fait le travail avec des œufs et des fruits, en isolant des centaines de couleurs à partir de points de départ très sourds et/ou exceptionnellement contrastés. Dans le jardin, mon mur d'aubrèze a fleuri, contre une tapisserie de verts, et je me suis demandé si quelque chose d'aussi beau et harmonieux, dans un cadre naturel, si on le prenait à l'intérieur, pour créer un intérieur, créerait une suite de couleurs qui seraient potentiellement des combinaisons nauséabondes de violets vifs et de verts acides. J'ai photographié un petit paysage et j'ai entrepris, une fois de plus, de déconstruire et de sélectionner, en recréant une palette à partir de laquelle je pourrais peindre un intérieur.
C'est à ce moment précis que j'ai été placé sous une forte dose de stéroïdes et je n'ai pas dormi pendant au moins trois jours - les dessins des tirages numériques ont été réalisés à 3h30 du matin - dans des pastels à l'huile, que je n'ai jamais utilisés de ma vie - j'étais tellement pompé que je ne pouvais même pas m'asseoir, encore moins dormir. Ces stéroïdes m'ont sauvé la vie.Les images finales - les doux abtraits numériques sont tellement semblables aux images pseudo-médicales du virus créées pour illustrer sa forme physique au public.je savais que je peignais mon milieu interne - mon corps interne, magnifiquement infesté.
Je pensais - C'est une chose terrible de mourir au printemps quand tout le reste éclate de vie.
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